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16 septembre 2005 5 16 /09 /septembre /2005 00:00
Les Métaux...
L'argent, le cuivre, le fer forgé... autant de matériaux qui ont inspiré les artisans du métal à travers les procédés de dinanderie, maillechort, ferronnerie et sans oublier la damasquinerie et l'armurerie. De leurs mains naissent des objets qui ont nécessité force, agilité et finesse d'exécution. Quant aux bijoux, qu'ils soient en or ou en argent, incrustés de pierres précieuse ou semi-précieuses, leur fabrication procède de techniques immuables et d'une créativité intarissable de la part des artisans marocains.

Dinanderie


  • Feuilles de cuivre rouge (cuivre natif),
  • cuivre jaune (laiton),
  • maillechort (alliance de cuivre, nickel et zinc imitant l'argent); sa qualité dépend de sa teneur en nickel
  • ruolz (métal argenté). Il n'offre qu'une couche argentée extérieure. Il s'use et perd sa couleur avec le temps.

    Technique
    En martelant et en chauffant une feuille découpée en rond, on obtient un petit pot fermé. Pour obtenir un bracelet, la soudure est indispensable. En trouant, gravant, martelant, on obtient des tables, des coffres, des plateaux, flacons de parfums, lanternes...
    Les pièces sont en général embouties et chaque fabricant les marquera de son poinçon.

  • Maillechort


    Il est très difficile de distinguer le ruolz, le maillechort et l'argent. Le premier n'offre qu'une couche argentée extérieure, la qualité du second dépend de sa teneur en nickel, quant au troisième, il ne s'utilise plus qu'en bijouterie.

    Matière première
    Alliage de cuivre, de zinc et de nickel, dont l'éclat blanc rappelle celui de l'argent. Cet art est une spécialité de Marrakech et de Fès.

    La ferronnerie
    Les artisans ferronniers sont très appréciés dans les grandes villes (Fès, Meknès, Marrakech), là où le fer est de plus en plus employé à la réalisation de pièces qui remplacent peu à peu les moucharabiehs, dont le travail est plus fastidieux. Les grilles destinées à décorer fenêtres et balcons, ainsi que les belles grilles en fer forgé sont l'œuvre d'artisans citadins attachés à la tradition andalouse.

    La damasquinerie


    Cet art délicat est utilisé dans la décoration d'éperons, d'étriers, de gardes de sabre mais aussi pour la fabrication de vases, d'assiettes, bracelets, bagues, brûle-parfums.... Au Maroc, cet art de l'incrustation d'un métal dans un autre fleurit surtout à Meknès.
    La damasquinerie consiste à incruster dans le métal des fils lisses ou torsadés en cuivre, en argent et en or.

    Technique
    L'objet en fer est chaudronné et limé pour supprimer les traces de soudure. L'artisan chauffe la partie à incruster, et, avec un couteau en acier dur, prépare son dessin par des hachures grossières.
    En passant à travers la flamme d'un réchaud à gaz, l'objet prend une couleur bleuâtre qui permet à l'artisans de mieux discerner le dessin qui sera tracé avec le fil d'argent. Il forme alors le motif directement sur la pièce en fer en appliquant le fil d'argent ou de cuivre qu'il martèle délicatement.
    En pénétrant, le fil se soude au support. L'objet passe une nouvelle fois au feu avant d'être poli, de préférence à l'aide d'une pierre d'agate. On plonge la pièce directement dans la forge pour lui donner cette couleur noire qui fait ressortir l'argent. L'application d'une huile minérale évite l'oxydation.

    Bijouterie


    Le bijou complément indispensable du costume, joue un rôle essentiel dans la vie sociale féminine. Les bijoux citadins, en or ou en argent doré, finement ciselés, ajourés, filigranés, rehaussés de pierres ou de perles, rappellent les bijoux de l'Andalousie médiévale. Les bijoux ruraux, en argent, aux motifs plus austères mais de formes très variées, témoignent des influences espagnoles et africaines qui se sont mêlées sur le sol berbère.

    La fabrication restant le plus souvent traditionnelle, c'est près d'une simple forge dans laquelle les braises sont rougies par un petit soufflet, que les bijoux sont travaillés avec art sur une minuscule enclume.

    Armurerie


    L'argent, surtout lorsqu'il est travaillé à la campagne, est employé dans la fabrication des armes blanches (Taroudannt, Tiznit). Les amateurs apprécieront la koumiya, poignard à lame recourbée que, les jours de fête ou de souk, paysans et montagnards portent en bandoulière par-dessus la djellaba; son manche et son fourreau en cuivre ou en argent ciselé en font un véritable bijou.

    Technique
    Le fourreau est fait de deux morceaux symétrique découpés dans des plaques puis incurvés et soudés. La décoration est ensuite entièrement faite au burin et au compas sans l'aide de matrice. L'artisan travaille sur un grand morceau de tissu avant de récupérer les éclats de poussière d'argent que son burin fait voler autour de lui. C'est avec le pied et le genou qu'il maintient le poignard sur l'établi, ainsi garde-t-il les mains libres pour la ciselure.
    Les ornements extérieurs son travaillés à part dans des plaques ajoutés par soudure. Les ornements les plus importants, souvent deux croix de chaque côté d'un fourreau et une boule à la pointe, sont coulés dans la seiche avant d'être ajoutés par soudure.
    L'arme elle-même a un manche en argent, en ébène ou en bois brûlé qui le fait ressembler à l'ébène. La lame est achetée généralement en Europe.

    Textes et images en collaboration avec la maison de l'artisan, organisme public de promotion de l'artisanat marocain.
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